Érythrée
New Feature: Use your document to discover related articles and books
Upload your research outline and use semantic AI in the new Research Assistant to analyse it for key concepts and discover relevant OECD publications
Depuis l’indépendance de l’Érythrée en 1993, les problèmes d’infrastructure, la faiblesse de l’investissement étranger (en particulier dans le secteur non minier) et la diminution de l’aide internationale entravent les performances économiques du pays. En 2011, l’économie avait néanmoins progressé de 8.7 % grâce à la mise en exploitation de la mine d’or et d’argent de Bisha et à la production de ciment à Massawa. Mais en 2012, selon les estimations, la croissance du produit intérieur brut (PIB) est retombée à 5.5 %, sous l’effet d’une diminution imprévue de la production à Bisha. Ce recul pourrait aussi être imputé à une baisse des transferts d’argent des travailleurs expatriés et au repli des cours de l’or en 2011/12. La production aurifère dans les mines de Koka et de Zara et celle du cuivre à Bisha devraient permettre à la croissance de s’améliorer en 2013, pour atteindre 7 %, avant de se tasser légèrement à 6.5 % en 2014. Même si l’Érythrée est en bonne voie pour atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) relatifs à la santé des enfants, à la lutte contre le VIH/sida et contre le paludisme ainsi qu’à l’accès à l’eau potable, les progrès sont lents en ce qui concerne l’éradication de l’extrême pauvreté et l’éducation primaire universelle.
Infrastructural bottlenecks, weak foreign investment (especially in the non-mining sector) and dwindling aid inflows have remained the critical constraints to Eritrea’s economic performance since its independence in 1993. Nevertheless, the economy grew by 8.7% in 2011 thanks to the commencement of full operations in the gold and silver Bisha mine and to the production of cement from the cement factory in Massawa. Growth in gross domestic product (GDP) is estimated to have fallen sharply to 5.5% in 2012 due to an unanticipated drop in production at the Bisha mine. The decline in GDP might also be attributed to a reduction in remittances from Eritreans in the Diaspora and to the fall in the price of gold in 2011-12. Growth is expected to improve to 7% in 2013 and then decrease slightly to 6.5% in 2014, driven by gold production in the Koka and Zara mines and by copper production in the Bisha mine. Although Eritrea is on track to achieve the Millennium Development Goals (MDGs) on child health, HIV/AIDS, malaria and access to safe drinking water, slow progress has been made in eradicating extreme poverty and the achievement of universal primary education.
En 2011, l’Érythrée a bénéficié d’une croissance économique soutenue estimée à 8.2 %, contre 2.2 % en 2010. Cette performance s'explique par la mise en exploitation de projets miniers bénéficiant d'investissements étrangers substantiels (notamment pour la mine d’or de Bisha) et par les niveaux élevés de production d’argent, de cuivre et de zinc. Mais la croissance devrait tomber à 6.3 % en 2012, avant de chuter de moitié en 2013, du fait du repli attendu des cours internationaux des produits miniers. Les autorités sont plus optimistes à moyen et long terme, tablant sur la production offshore de pétrole, la pêche et le tourisme.
Economic growth in Eritrea was strong in 2011, estimated at 8.2% compared to 2.2% in 2010. Underpinning this performance was the coming on stream of mining projects with substantial foreign investment (notably the Bisha gold mine) and high levels of production of silver, copper and zinc. Growth is projected to fall to 6.3% in 2012 however, before halving in 2013 due to expected falls in world mineral prices. The authorities believe that the country has good medium to long-term prospects for offshore oil production, fishing and tourism.
Eritrea gained independence from Ethiopia in 1991, after 30 years of war. During the conflict, the central leadership of the country (the Eritrean People’s Liberation Front) made efforts to introduce the National Democratic Program, a platform to challenge gender inequality. Eritrea’s Constitution and Transitional Civil Code of Eritrea (TCE) now prohibit discrimination against women, however, as yet, the laws are not always fully implemented due to lack of capacity in the country’s legal system.