Comores
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The economy of the Comoros grew by an estimated 2.7% in 2012, despite the ongoing euro area crisis. This growth was driven by strong agricultural exports, continued strong foreign direct investment (FDI) in the transport sector (roads and ports) and domestic demand, supported by remittances from emigrants. The expected recovery of public investment in economic and social infrastructure (energy, water, transport, health and education) after the Comoros reached the completion point of the Heavily Indebted Poor Countries (HIPC) Initiative should boost private investment, which is forecast to grow by 9% in 2013 and 2014.
En dépit d’une conjoncture internationale marquée par la poursuite de la crise de la zone euro, la croissance aux Comores devrait atteindre 2.7 % en 2012, portée par les bons résultats des exportations agricoles, le maintien des investissements directs étrangers (IDE) dans le secteur des transports (routes et ports) et la demande intérieure, soutenue par les envois de fonds des émigrés. La relance attendue de l’investissement public dans les infrastructures économiques et sociales (énergie, eau, transports, santé et éducation) à la suite de l’accession des Comores, fin 2012, au point d’achèvement de l’Initiative pour les pays pauvres très endettés (PPTE) devrait susciter un effet d’entraînement positif sur l’investissement privé qui devrait s’accroître de 9 % en 2013 et en 2014.
Dans une conjoncture internationale difficile, la croissance aux Comores devrait s’établir à 2 % en 2011, tirée par les performances des exportations agricoles et par une demande finale essentiellement privée soutenue par les transferts de fonds des émigrés. Ces envois ont représenté 23 % du produit intérieur brut (PIB) en 2011; ils devraient se maintenir en 2012 en dépit d’une conjoncture économique défavorable en France, principal pays d'accueil de l’émigration comorienne. La croissance devrait se poursuivre pour atteindre 3.1 % en 2012 et 3.5 % en 2013. Elle devrait être soutenue par l'accélération de la mise en oeuvre de plusieurs grands chantiers d’infrastructures dans les domaine du transport, du tourisme et de l’énergie, dont le lancement devrait toutefois accentuer le déficit budgétaire en pesant sur les importations. Le déficit du compte courant devrait ainsi légèrement se réduire en 2012 avant de se creuser en 2013 et atteindre 9.7 %. Malgré l’application de critères stricts de gestion de la masse monétaire par la Banque centrale des Comores (BCC), la croissance en 2012 et 2013 devrait générer de l’inflation (voir tableau 1).
In a difficult international economic climate, growth in the Comoros should reach 2% in 2011, driven by agricultural exports and essentially private final demand, supported by remittances from emigrants. These transfers represented 23% of gross domestic product (GDP) in 2011 and should stay at a comparable level in 2012 despite unfavourable economic conditions in France, the main host country for Comorian migrants. Growth should continue and reach 3.1% in 2012 and 3.5% in 2013. It should be underpinned by the start of work on several major infrastructure projects in the fields of transport, tourism and energy, even though their launch is likely to aggravate the budget deficit by increasing imports. The current account deficit should fall slightly in 2012 before increasing to 9.7% in 2013. Despite the application of strict money-supply management criteria by the Central Bank of the Comoros (BCC), growth in 2012 and 2013 should generate some inflation (see table 1).
The Union of the Comoros is an archipelago of three islands (Grande Comore, Anjouan and Moheli), with an undiversified economy and few natural resources. The country has suffered from chronic political instability for a number of years, with repeated coups and secessionist leanings among the islands, and this troubled political climate has hampered its economic and social development.