Algeria
Améliorer la transparence tout au long du cycle de passation des marchés publics en Algérie est un enjeu majeur pour assurer l’efficacité et la bonne gouvernance du système. Par ailleurs, le pays ne possède pas encore de système de passation électronique des marchés publics. Ce chapitre dresse un état des lieux et fournit des recommandations aux parties prenantes pour renforcer la transparence du système algérien de passation des marchés publics. Il souligne également la nécessité pour l’Algérie de développer une stratégie pour la mise en place effective du système de passation électronique des marchés publics (e-procurement).
En Algérie, l’utilisation des marchés publics comme levier stratégique pour atteindre des objectifs de politiques publiques est relativement limitée malgré quelques dispositions prévues dans le cadre réglementaire. Ce chapitre propose un état des lieux du cadre réglementaire et évalue sa cohérence avec les politiques nationales et les pratiques des entités publiques. Il fournit des recommandations pour une meilleure prise en compte des politiques publiques dans les marchés publics, notamment à travers le développement et l’implémentation d’une stratégie dans ce domaine.
New Feature: Use your document to discover related articles and books
Upload your research outline and use semantic AI in the new Research Assistant to analyse it for key concepts and discover relevant OECD publications
L’Algérie a connu des changements profonds de son climat des affaires depuis les années 1990. L’engagement du pays dans la voie de l’économie du marché a donné une grande importance au secteur privé. Le pays a enregistré un taux de croissance soutenu, particulièrement durant les années 2000 (FMI, 2013). En 1994, la valeur ajoutée dégagée par le secteur privé était seulement de 46.5 % du total national. Cette tendance s’est inversée à partir de 1998 avec la valeur ajoutée créée par le secteur privé contribuant à plus de la moitié du total national (Gharbi, 2011). Concernant le chômage, bien que celui-ci ait chuté d’un taux de près de 30 % en 2000 à un taux de 10 % en 2012, il affecte de manière disproportionnée surtout les jeunes (21.5 %) et les femmes (19.1 %).
Algeria’s business environment has undergone profound changes since the 1990s. The country’s commitment to the market economy attributes great importance to the private sector. Algeria recorded a sustained growth rate, particularly during the 2000s (IMF, 2013a). In 1994, the value added by the private sector was only 46.5% of the national total, but this proportion has been rising. In 1998, the added value created by the private sector contributed over half of the national total (Gharbi, 2011). Although unemployment dropped from a rate of nearly 30% in 2000 to 10% in 2012, it still disproportionately affects young people (21.5%) and women (19.1%).
Climate change in Algeria has led to increasing drought and erosion, damaging the livelihoods of agro-pastoralists trying to eke out a living on the steppe. In trying to adapt, herders have altered their traditional practices and behaviour over the years. Government policies – mainly subsidies – have had largely negative consequences. This is a good example of maladaptation.
L’économie algérienne a enregistré, en 2012, une croissance de 2.5 %, en légère hausse par rapport à 2011 (2.4 %). Hors hydrocarbures, la croissance est estimée à 5.8 % (contre 5.7 % en 2011). L’inflation est en hausse et est estimée à 8.9 % (contre 4.5 % en 2011). En dépit de la bonne performance des régies financières sous l’effet des réformes de modernisation, le déficit budgétaire s’est creusé pour s’établir à 3.3 % du produit intérieur brut (PIB) en 2012, (contre 1.3 % en 2011), du fait de la poursuite de la politique budgétaire expansionniste initiée depuis 2011 pour répondre à la forte demande sociale, en matière de pouvoir d’achat, d’emplois et de logements. Le secteur des hydrocarbures constitue la principale source de revenu du pays pour avoir généré environ 70 % des recettes budgétaires totales. Les prévisions de croissance économique sont de 3.2 % en 2013 et de 4 % en 2014.
In 2012, the Algerian economy grew by 2.5%, up slightly from 2.4% in 2011. Excluding hydrocarbons, growth has been estimated at 5.8% (up from 5.7% in 2011). Inflation is increasing and is estimated at 8.9% (up from 4.49% in 2011). Despite the financial authorities’ good performance, thanks to modernisation reforms, the budget deficit widened to 3.3% of GDP in 2012 (as against 1.3% in 2011) due to the continuation of the expansionary fiscal policy initiated in 2011 to meet strong social demands in terms of purchasing power, jobs and housing. The oil and gas sector is the country’s main source of revenues, having generated about 70% of total budget receipts. The economy is projected to grow by 3.2% in 2013 and by 4.0 % in 2014.
Algeria’s Decree on the Diversification of Power Generating Costs adopted in 2004 introduced FiTs to support the private production of electricity from renewable energy sources, but has not yet been implemented. The types of renewable energy covered include hydropower, wind power, geothermal and solar power and electricity from waste. The Commission of Electricity authorises power companies to produce electricity from renewable energy up to a capacity of 50 MW. The authorities bear the additional costs related to the use of these technologies through FiTs.
L’économie algérienne a été marquée en 2011 par une croissance de 2.6 %, une inflation de 3.9 % et un déficit budgétaire de 3 % du PIB. Le surplus du solde des comptes courants est estimé à 9.3 % du PIB et les réserves officielles de change à 182.2 milliards de dollars (USD) à la fin décembre 2011. Hors hydrocarbures, la croissance est estimée à 4.8 %. La production en volume du secteur hydrocarbure poursuit son déclin. Elle est passée de 43.2 à 32 millions de tonnes métriques entre 2007 et 2011. Toutefois, le secteur a généré 98 % du volume global des exportations en 2011 et 70 % des recettes budgétaires, soit 71.24 milliards USD. Le secteur agricole et les services ont enregistré une croissance respective de 10 % et 5.3 %. La politique budgétaire est restée expansionniste. Elle a permis de maintenir le rythme des investissements publics et de contenir la forte demande sociale (emploi et logement). Les prévisions de croissance se situent à 3.1 % en 2012 et 4.2 % en 2013.
The Algerian economy grew by 2.6% in 2011. The rate of inflation was 3.9% and the budget deficit 3% of gross domestic product (GDP). The current-account surplus is estimated at 9.3% of GDP and at the end of December 2011, official reserves were put at USD 182.2 billion. If hydrocarbons are excluded, growth has been estimated at 4.8%. Production from the oil and gas sector in terms of volume, continues to decline, dropping from 43.2 million tonnes to 32 million tonnes between 2007 and 2011. Nevertheless, the sector accounted for 98% of the total volume of exports in 2011 and 70% of budgetary receipts, or USD 71.4 billion. The agricultural sector and services recorded growth of 10% and 5.3%, respectively. Fiscal policy remained expansionist and made it possible to maintain the pace of public investment and to contain the strong demand for jobs and housing. Growth of 3.1% is expected in 2012, rising to 4.2% in 2013.
The oil and gas sector represents the principal source of growth, even though GDP in the non-hydrocarbon sector has also done well in the past several years. Besides oil and gas, it has been the completion and acceleration of major public investment projects and household consumption that drove growth in 2010. However, a growth rate of 3.5% in 2010 remains modest considering the potential of the Algerian economy and is insufficient to bring down unemployment and ease the housing crisis. Growth excluding hydrocarbons reached 5.5% in 2010, below that of the two preceding years (9.3% in 2009 and 6.1% in 2008). Medium-term growth prospects are encouraging, but are subject to variations in the price of oil and gas. Growth should be sustained in the short term by the effects on the oil and gas sectors of increased growth in the world economy resulting in an increase in oil prices favourable to Algeria; major public spending; and an acceleration of the programme of public investment under the 2010-14 plan. Inflation in 2010 stood lower than the relatively high levels experienced the two previous years (4.8% in 2008 and 5.7% in 2009). The rise in prices, in particular in the second quarter, was due mainly to soaring world prices of the principal consumer food products.